29/2/12

Ankara suggère à Sarkozy de ne pas « forcer sa chance »

ISTANBUL, 29 fév 2012 (AFP) - Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a suggéré mercredi au président français Nicolas Sarlozy de ne pas “forcer sa chance“ en présentant un nouveau projet de loi réprimant la négation du génocide arménien après l’annulation d’une première mouture mardi par le Conseil constitutionnel. “Sarkozy a déjà bien trop forcé sa chance. S’il la force encore, cette fois cela passera
comme une déclaration de guerre à la culture française, au droit français et à l’état de droit français“, a estimé M. Davutoglu lors d’un entretien sur la chaîne publique TRT, retranscrit par l’agence de presse Anatolie.
“Auparavant, il a déclaré la guerre à la liberté d’opinion et à l’histoire. Maintenant, il aura déclaré une guerre ouverte avec le Conseil constitutionnel“, a poursuivi le ministre. Le Conseil constitutionnel français a censuré mardi une loi votée en janvier pénalisant la contestation des génocides, dont celui des Arméniens en 1915, à l’origine d’une crise diplomatique entre Paris et Ankara, jugeant qu’elle était contraire à la liberté d’expression. Mais la présidence française a immédiatement annoncé que M. Sarkozy avait chargé le gouvernement de préparer un nouveau texte prenant en compte la censure du Conseil.
M. Davutoglu a toutefois indiqué que les mesures de rétorsion prises ou envisagées par la Turquie à l’encontre de la France seraient sans doute abandonnées. “Si la conjoncture et les conditions qui justifiaient l’application de ces sanctions disparaissent, alors les sanctions disparaissent aussi“, a-t-il dit.
La Turquie avait réagi au vote de la loi française en rappelant temporairement son ambassadeur en France et en gelant la coopération politique et militaire entre les deux pays. Elle avait également laissé planer la menace de mesures de rétorsion sévères contre la France dans les domaines économique et culturel en cas de validation du texte par le Conseil constitutionnel. La Turquie reconnaît des massacres d’Arméniens en 1915-1917 —elle parle de 500.000 tués— dans les territoires alors administrés par l’empire ottoman, dont elle est l’héritière, mais récuse le terme de génocide. Les Arméniens avancent le chiffre de 1,5 million de morts dans un génocide.

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